28 février 2012
Nous venons de passer la nuit dans le train qui nous mène à Chiang Mai. Il est 6h, toute la famille est déjà réveillée mais il nous reste encore quelques heures de trajet.
J'en profite donc pour mettre le blog à jour :
J'en profite donc pour mettre le blog à jour :
Hier soir, le train est parti sans retard de Bangkok, à 18h10 comme indiqué sur le panneau.
Nos deux cabines première classe sont communicantes. Elles sont propres et bien équipées ; nous avons même une petite salle de bain dans chacune.
Pour la réservation du train, nous sommes passés par le site dont voici le lien.
Nous avons payé moins de 50€ pour nous 4 en première classe. Les billets en seconde classe sont beaucoup moins chers mais la promiscuité avec les autres passagers ne nous inspirait pas trop... et puis au vu du prix, nous n'avons pas hésité.
A notre retour, nous avons eu la surprise de voir que les sièges avaient été transformés en couchettes par le personnel. La classe, quoi !
Vers 7h, un "service de chambre" passe prendre nos commandes pour le petit-déjeuner. Il nous est servi sur plateau et nous "pique-niquons" alors dans notre chambre !
Nous aurions dû arriver à Chiang Mai à 7h15 mais nous nous arrêtons un long moment (presque une heure) en plein cœur de la campagne verdoyante. L'heure d'arrivée est retardée mais nous ne trouvons personne pour nous en indiquer la raison. C'est pas grave, nous gardons le sourire, c'est les vacances quand même, non ?
Nous aurions dû arriver à Chiang Mai à 7h15 mais nous nous arrêtons un long moment (presque une heure) en plein cœur de la campagne verdoyante. L'heure d'arrivée est retardée mais nous ne trouvons personne pour nous en indiquer la raison. C'est pas grave, nous gardons le sourire, c'est les vacances quand même, non ?
A presque 9h nous arrivons enfin à destination.
Dès que nous sortons de la gare, nous montons dans un songthaew rouge (sorte de taxi collectif) qui nous mène à notre guesthouse, réservée depuis la France.
Nous avons réservé 5 jours à Bungalows Guesthouse (qui n'existe plus à ce jour, ce qui est bien dommage).
Nos bungalows sont proches de la piscine et entourés d'un jardin tropical.
Au fond du jardin, une maison traditionnelle thaïlandaise sert de salle de restaurant. Tout est décoré avec soin. Nous nous sentons bien tout de suite.
Après un plongeon dans la petite piscine, nous décidons de louer des vélos afin de parcourir la vieille ville. Cette dernière est toute plate, ce qui est chose aisée. Elle se trouve à l'intérieur d'un carré de 2km de côté, entouré de douves.
Nous passons la journée à flâner, les cheveux au vent, le sourire aux lèvres. Tout est si beau ! Nous nous arrêtons souvent pour visiter quelques temples (il y en a à chaque coin de rue !) ou bien pour manger un morceau.
Nous passons la journée à flâner, les cheveux au vent, le sourire aux lèvres. Tout est si beau ! Nous nous arrêtons souvent pour visiter quelques temples (il y en a à chaque coin de rue !) ou bien pour manger un morceau.
Nous adoptons tout de suite quelques traditions thaïlandaises : enlever ses chaussures dans les temples, s'asseoir les jambes repliées sous les fesses (mettre les pieds face à Bouddha est un sacrilège !), faire des offrandes... Celle qui consiste à suspendre des billets plaît beaucoup à Olivia !
Quelques citations accrochées ça et là...
Nous passons la soirée au Sunday Market. C'est un rassemblement de stands de souvenirs et bibelots en tous genres. L'ambiance y est très sympa.
Au centre du marché se trouve le Food Court, un rassemblements de stands de nourriture.
Le principe est original : nous achetons des carnets de 10 tickets et payons avec. Du coup, les prix sont affichés en tickets. Pad Thai 3 tickets, Soupe Tom Kha Kaï 2 tickets...
Au centre du marché se trouve le Food Court, un rassemblements de stands de nourriture.
Le principe est original : nous achetons des carnets de 10 tickets et payons avec. Du coup, les prix sont affichés en tickets. Pad Thai 3 tickets, Soupe Tom Kha Kaï 2 tickets...
De cette façon, les cuisiniers ne touchent ni billets ni monnaie. Très bien pour l'hygiène.
Nous goûtons toutes sortes de choses. Les plats salés nous régalent mais les desserts thaï, c'est pas vraiment notre truc : des espèces de morceaux de gélatine de toutes les couleurs sont rassemblées dans un grand verre. Le goût est assez insipide mais la texture est bien écœurante. Beurk !
29 février 2012
Aujourd'hui nous sortons de Chiang Mai pour visiter les vallées du Nord.
C'est un jeune homme du nom de Jim qui vient nous chercher devant la guesthouse ; nous l'avons rencontré hier dans le centre ville et il nous a proposé de faire chauffeur.
Sa voiture plaît beaucoup aux enfants : Jim est fan de tuning et les enceintes qu'il a dans le coffre sont énormes !
Après une petite heure de route, nous nous arrêtons dans un premier camp d'entraînement d'éléphants. Malheureusement, le parking est saturé de bus et le tour semble surfait. Nous décidons de passer notre route. Jim semble dégoûté : il devait sans doute toucher une commission en menant ses touristes, mais tant pis !
Quelques kilomètres plus loin, nous passons devant un village communautaire regroupant différentes tribus ethniques. Akha, Hmong, Lahu et Karen sont regroupés ici afin de vendre leur artisanat. Nous nous y arrêtons un moment car nous ne sommes que quelques touristes ici.
L'environnement est très propret, l'herbe semble tondue... On se croirait dans un jardin exotique ! Ce qui nous fait dire que les habitants ne doivent pas habiter ici et que les cabanes ne sont que des boutiques. Néanmoins, le prix d'entrée (modique en 2012 mais assez élevé en 2020 aux dires de certains internautes) indique qu'il sert à aider ces communautés.
Nous passons somme toute un moment très agréable. Les enfants du "village" nous accompagnent même du début à la fin de notre visite !
A la sortie, nous retrouvons Jim qui décide de jouer franc-jeu : il n'a pas gagné assez d'argent avec nous et veut que nous rentrions à Chiang Mai. Nous comprenons alors que son prix de chauffeur était très avantageux car il pensait gagner des commissions avec les entrées dans les différentes attractions touristiques et que nous ne sommes vraiment pas de bons touristes !
Nous acceptons alors de visiter un camp d'entraînement d'éléphants, mais de taille raisonnable.
Il nous dépose devant le Maesa Elephant Camp, un camp d'entraînement plus modeste que le premier, dont le nom est évoqué dans certains guides touristiques comme le guide du routard ou le lonely planet.
Nous avons le temps de visiter le camp d'entraînement avant le "show" de l'après-midi. Des éléphants attendent tranquillement que nous leur apportions des bananes, d'autres dessinent ! Les animaux n'ont pas l'air malheureux...
C'est assez distrayant mais je reste tout de même perplexe : comment les dresseurs sont-ils parvenus à un tel résultat ? Les éléphants ont-ils été maltraités ?
Malgré tout, nous passons un très bon moment et les enfants adorent !
Nous assistons à la toilette au bord de la rivière puis au fameux spectacle : des éléphants jouant au football !
La dernière partie nous montre le travail premier des éléphants, celui de transporter le bois. Mais depuis la loi de 1988 interdisant la déforestation, les éléphants sont au chômage technique ! D'où la multiplication de ces camps d'entraînement, qui permettent de continuer à gagner de l'argent...
Jim nous attend à la sortie du camp. Il a retrouvé le sourire !
Nous décidons de lui payer le déjeuner : nos estomacs sont vides et crient famine.
Nous nous arrêtons dans une petite cabane en bord de route et nous régalons d'un poulet grillé et de fraises.
Sur la route du retour, Jim nous demande encore une faveur : s'arrêter dans un centre d'artisanat dans lequel il perçoit une commission pour chaque touriste amené.
Nous n'aurons rien à débourser. Nous visitons donc une manufacture d'ombrelles et une joaillerie.
Sur le coup, Jim nous a bien eus mais nous sommes en vacances et le sourire ne quitte pas nos lèvres.
Nous passons la fin d'après-midi au bord de la piscine de notre guesthouse.
Le soir, nous dînons au bord de la Ping, un affluent de la Chao Phraya qui traverse Chiang Mai. Le restaurant est très agréable et le décor fabuleux.
Nous ne nous couchons pas tard car demain nous partons pour un trek de 2 jours que nous avons réservé par le biais de Bungalows Guesthouse (environ 40€ par personne). Au programme : marche, marche et marche !
C'est un jeune homme du nom de Jim qui vient nous chercher devant la guesthouse ; nous l'avons rencontré hier dans le centre ville et il nous a proposé de faire chauffeur.
Sa voiture plaît beaucoup aux enfants : Jim est fan de tuning et les enceintes qu'il a dans le coffre sont énormes !
Après une petite heure de route, nous nous arrêtons dans un premier camp d'entraînement d'éléphants. Malheureusement, le parking est saturé de bus et le tour semble surfait. Nous décidons de passer notre route. Jim semble dégoûté : il devait sans doute toucher une commission en menant ses touristes, mais tant pis !
Quelques kilomètres plus loin, nous passons devant un village communautaire regroupant différentes tribus ethniques. Akha, Hmong, Lahu et Karen sont regroupés ici afin de vendre leur artisanat. Nous nous y arrêtons un moment car nous ne sommes que quelques touristes ici.
L'environnement est très propret, l'herbe semble tondue... On se croirait dans un jardin exotique ! Ce qui nous fait dire que les habitants ne doivent pas habiter ici et que les cabanes ne sont que des boutiques. Néanmoins, le prix d'entrée (modique en 2012 mais assez élevé en 2020 aux dires de certains internautes) indique qu'il sert à aider ces communautés.
Nous passons somme toute un moment très agréable. Les enfants du "village" nous accompagnent même du début à la fin de notre visite !
Nous acceptons alors de visiter un camp d'entraînement d'éléphants, mais de taille raisonnable.
Il nous dépose devant le Maesa Elephant Camp, un camp d'entraînement plus modeste que le premier, dont le nom est évoqué dans certains guides touristiques comme le guide du routard ou le lonely planet.
Nous avons le temps de visiter le camp d'entraînement avant le "show" de l'après-midi. Des éléphants attendent tranquillement que nous leur apportions des bananes, d'autres dessinent ! Les animaux n'ont pas l'air malheureux...
C'est assez distrayant mais je reste tout de même perplexe : comment les dresseurs sont-ils parvenus à un tel résultat ? Les éléphants ont-ils été maltraités ?
Malgré tout, nous passons un très bon moment et les enfants adorent !
Nous assistons à la toilette au bord de la rivière puis au fameux spectacle : des éléphants jouant au football !
La dernière partie nous montre le travail premier des éléphants, celui de transporter le bois. Mais depuis la loi de 1988 interdisant la déforestation, les éléphants sont au chômage technique ! D'où la multiplication de ces camps d'entraînement, qui permettent de continuer à gagner de l'argent...
Jim nous attend à la sortie du camp. Il a retrouvé le sourire !
Nous décidons de lui payer le déjeuner : nos estomacs sont vides et crient famine.
Nous nous arrêtons dans une petite cabane en bord de route et nous régalons d'un poulet grillé et de fraises.
Sur la route du retour, Jim nous demande encore une faveur : s'arrêter dans un centre d'artisanat dans lequel il perçoit une commission pour chaque touriste amené.
Nous n'aurons rien à débourser. Nous visitons donc une manufacture d'ombrelles et une joaillerie.
Sur le coup, Jim nous a bien eus mais nous sommes en vacances et le sourire ne quitte pas nos lèvres.
Nous passons la fin d'après-midi au bord de la piscine de notre guesthouse.
Le soir, nous dînons au bord de la Ping, un affluent de la Chao Phraya qui traverse Chiang Mai. Le restaurant est très agréable et le décor fabuleux.
A bientôt !