vendredi 27 avril 2007

LA VALLÉE DU DADES


26 avril 2007

Nous prenons le petit-déjeuner sur la terrasse de la chambre d'hôtes "Le petit riad" à Ouarzazate, au bord de la piscine. 



Ce matin nous quittons Ouarzazate pour remonter la vallée du Dadès jusqu'aux gorges de la Todra.



La route traverse des paysages somptueux où les constructions de pisé prennent la teinte des roches qui l'entourent.




Nous passons par El-Kelaa des M'Gouna, jolie petite ville célèbre pour ses roses. Des enfants nous vendent des colliers qui délivrent un parfum exquis ; nous en accrochons un au rétroviseur de la voiture.

Nous nous arrêtons à Boulmane du Dadès. Du sommet de la falaise, nous admirons la vue exceptionnelle : l'oued Dadès bordé de ksours et de kasbahs d'une belle couleur ocre.



Nous arrivons aux gorges de la Todra en fin de matinée. Le site est magnifique mais il y a beaucoup trop de monde ! Des bus entiers sont garés le long de la route. Depuis Marrakech, c'est la première fois que l'on trouve autant de gens regroupés au même endroit. 
Nous sommes vraiment déçus. Nous ne prenons donc que quelques photos et nous éloignons pour manger un morceau avant de repartir.






En redescendant dans la vallée, le temps se couvre et un orage menace. En quelques minutes, le ciel s'obscurcit dangereusement et nous nous retrouvons en plein cœur d'une pluie de grêle ! Le paysage est transformé : tout est blanc autour de nous. 
Nous croisons alors des enfants qui sortent de chez eux pour jouer dans les champs "de neige". C'est vraiment exceptionnel !


Heureusement, le mauvais temps ne dure pas et une demi-heure plus tard le soleil brille de nouveau, révélant de fabuleuses couleurs sur les kasbahs environnantes.




Nous logeons ce soir à la Kasbah Ellouze à Tamdaght. Calme, luxe et romantisme sont au rendez-vous. Une adresse pleine de charme, comme on les aime... (Lien vers le site de l'hôtel)  
Tarif de 90€ pour 2 en demi-pension.




27 avril 2007

Nous sommes réveillés au lever du soleil par le pépiement des oiseaux sur le toit de notre chambre. Nous ne résistons pas à une balade matinale dans les cultures environnantes.
Les clients de l'hôtel ne sont pas levés, le calme règne, la campagne resplendit.



Nous marchons presque une heure, seuls, main dans la main et à notre retour, le petit-déjeuner est servi sur la terrasse.



Ce matin nous nous rendons à Aït-Benhaddou, l'un des ksours les mieux préservés de tout le sud marocain. Il est d'ailleurs classé au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1987.
Nous nous garons sur le parking à l'entrée du village.
De là, nous avons une vue sur le village construit en pisé, un mélange de terre et de roseaux.

                                     


Les pluies torrentielles qui se sont abattues hier en fin d'après-midi ont grossi l'oued qui longe le village. Nous devons donc traverser à dos d'ânes pour quelques dirhams.

Quelques films ont été tournés dans cette forteresse, à savoir Le diamant du Nil, Lawrence d'Arabie, Gladiator... et j'en passe.

Nous passons plus d'une heure à nous promener dans les ruelles tortueuses et escarpées. Un jeune chevrier nous accompagne, nous parlant de sa famille et des coutumes marocaines. On lui parle de nos enfants restés en France. Lui, à 10 ans, ne va déjà plus à l'école. Il nous propose plusieurs chameaux en échange d'Olivia, ce qui nous fait beaucoup rire. Parle-t-il sérieusement ?



Nous reprenons la route vers midi pour rejoindre Marrakech car nous reprenons l'avion très tôt demain matin.
Nous déjeunons au col Tizi-N-Tichka où il fait frais ; nous enfilons même un tee-shirt manches longues ! Du restaurant, nous avons une vue bien agréable sur la vallée.


A Marrakech, pour la dernière nuit, nous logeons au riad Chouia-Chouia, une adresse bien placée mais pas vraiment top. Nous posons en vitesse nos bagages et retournons au souk pour retrouver notre artisan du départ, celui qui devait nous faire des portes en fer forgé.
Nous tournons une bonne dizaine de minutes avant que Fred ne retrouve son chemin (heureusement d'ailleurs qu'il est là, sans quoi on repartait bredouilles !).
L'artisan a tenu sa promesse ; il sort le mètre pour nous laisser vérifier les dimensions. Tout est parfait.

Nous profitons ensuite de la piscine du riad avant de nous plonger une dernière fois dans le tumulte de la place Jemaa-el-Fna.



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