15 avril 2008
Après un petit-déjeuner composé de crêpes, de miel et de jus d'orange frais, nous partons visiter la briqueterie de Tozeur.
C'est la fumée noire s'échappant des fours qui guide notre chemin.
Lorsque nous arrivons sur place, nous sommes, comme souvent, les seuls touristes ; un ouvrier nous propose alors gentiment de nous faire faire le tour, en nous expliquant les différentes étapes de la fabrication des briques rose de Tozeur.
Ces dernières sont fabriquées avec un mélange d'argile rouge et d'argile blanche ; elles sont moulées à l'aide d'un cadre en bois puis mises à sécher au soleil durant quelques jours. Lucas a même le droit d'en fabriquer quelques-unes.
Elles sont ensuite disposées dans un immense four dans lequel on tient largement debout ! Chaque four peut contenir au minimum 6000 briques.
Le four est chauffé à l'aide de branches de palmiers. Le feu doit être progressif pour atteindre 1000° et cuire les briques durant 24 heures.
Après cette visite très instructive, nous décidons de retourner une nouvelle fois dans le vieux quartier de Tozeur. Nous arpentons les ruelles, nous laissant bercer par le calme et la fraîcheur (apparente) des lieux. Les commerçants sont tous sympathiques. On se sent bien.
Au détour d'une ruelle, nous passons devant le café maure "Roch El-Abbes. Nous y sommes accueillis avec gentillesse et bonne humeur par le propriétaire. Nous commandons deux thés accompagnés de petits gâteaux dont les tunisiens ont le secret.
Nous discutons avec plaisir avec le propriétaire qui s'avère être professeur de musique. Il a d'ailleurs installé dans une petite pièce un musée avec plusieurs instruments. Il fait la démonstration aux enfants.
De retour dans la cour, il offre à Lucas et Olivia un cahier d'écriture ; les voilà donc en train de s'entraîner à écrire en arabe mais ils ont beaucoup de mal car les formes sont très difficiles à reproduire.
Nous quittons finalement Tozeur aux alentours de midi. Nous avons de la route à faire jusqu'à Matmata !
Nous traversons une nouvelle fois le Chott El-Djerid. Je ne manque pas l'occasion de faire de nouveaux clichés ; les couleurs sont encore plus vives qu'il y a trois jours car aujourd'hui le ciel est d'un bleu très pur.
Marcher ou rouler sur le sable est vivement déconseillé car on s'enfoncerait... Certains ne l'ont apparemment pas cru !
La chaleur est étouffante. Les enfants sont fatigués par la longue route. Fred a alors l'idée de s'arrêter dans un superbe hôtel pour y déjeuner et y passer une partie de l'après-midi.
Nous avons l'hôtel pour nous seuls car leurs occupants sont partis en excursion pour la journée. Lucas et Olivia sont ravis : la piscine est splendide !
Nous avons l'hôtel pour nous seuls car leurs occupants sont partis en excursion pour la journée. Lucas et Olivia sont ravis : la piscine est splendide !
Nous arrivons à Matmata en toute fin d'après-midi. Les rayons du soleil à cette heure tardive font ressortir les couleurs du paysage. C'est vraiment très beau.
Nous tardons un peu à trouver un hôtel, ni trop cher, ni trop touristique et nous posons finalement à l'hôtel Matmata, qui n'est vraiment pas top mais qui peut convenir pour une nuit.
16 avril 2008
Nous partons relativement tôt ce matin pour rejoindre Houmt-Souk sur l'île de Djerba.
A l'aller, nous avions pris la route qui traverse la mer par un pont au niveau de El Kantara.
Cette fois-ci, nous prenons le bac à Jorf pour rallier l'île.
Cette fois-ci, nous prenons le bac à Jorf pour rallier l'île.
Nous posons nos valises à l'hôtel Arischa, installé dans un ancien fondouk, à deux pas des souks et pas trop loin de la marina (Lien vers le site de l'hôtel)
Pour la petite histoire, les fondouks sont des établissements qui accueillaient (entre le IXème et le XIXème siècle) des marchands ambulants et leurs montures. Ils étaient situés le long des anciennes routes de la soie et étaient édifiés autour d'un patio.
Notre chambre quadruple (tarif 50€) est splendide ! Elle est d'une belle teinte marron glacé, avec des niches et des lampes en fer forgé... Le décor que Fred et moi apprécions beaucoup. Pour une dernière nuit, c'est assez sympa comme ambiance.
Nous passons l'après-midi à flâner, tantôt dans les souks, tantôt dans les ruelles aux façades blanches et bleues, tantôt sur la marina où nous dégustons une bonne glace.
17 avril
Nous profitons d'un dernier petit-déjeuner Tunisien dans le patio avant de rejoindre l'aéroport.
Le retour est calme... mais nos têtes sont pleines de belles images.
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