dimanche 2 août 2015

Côte est du Sri Lanka : Trincomalee

Après une fin de soirée bien arrosée avec l'équipe de l'hôtel Nilkheta, nous quittons la région d'Anuradhapura vendredi 31 juillet en milieu de matinée. 


Nous nous arrêtons en route pour changer nos euros en roupies (taux de change : 1 euro vaut 140 roupies environ) puis traversons le Sri Lanka d'ouest en est. L'intérieur du pays est très vert, planté principalement de riz et de cocotiers.


En effet, le riz, la coco et le thé  demeurent les premières cultures du Sri Lanka, les rizières constituant 38% des terres cultivées.
Les terres sont donc très humides et de nombreuses retenues d'eau jalonnent notre parcours.


Aujourd'hui commencent les célébrations de la pleine lune et les bus de pèlerins à destination d'Anuradhapura en profitent pour venir se purifier avant leur culte.


Nous arrivons à notre hôtel situé à Uppuveli (canton de Trincomalee) à 13 heures, après 110km et 2 heures de route.

La région de Trincomalee constitue une pause agréable dans notre séjour. Il y fait beau, la mer est calme, ce qui n'est pas le cas partout au Sri Lanka à cette période de l'année. En effet, la mousson sévit sur la côte sud-ouest entre avril et octobre, ce qui crée des courants et du mauvais temps. C'est d'ailleurs pour cela que nous ne sommes pas restés plus d'une journée à Negombo.

Nous logeons à l'Aqua Hotel, qui certes se trouve dans un bel environnement mais dont le staff n'est pas à la hauteur du tout : beaucoup d'attente lors de nos commandes (quand ils ne les oublient pas !), très rares nettoyages des chambres... 
A leur décharge, il faut préciser que la région de Trincomalee s'ouvre doucement au tourisme puisque de 1983 à 2001 elle fut le lieu d'affrontements sanglants entre les tigres Tamouls et le gouvernement du Sri Lanka. De plus, en décembre 2004, le tsunami a dévasté une grande partie de la côte.



La ville de Trincomalee comprend un tiers de Tamouls, un tiers de Cinghalais et un dernier tiers de musulmans. C'est pour cela que nombreux sont les temples boudhistes et hindouistes.  De plus, nos rudiments de langage ont été mis à rude épreuve quand nous avons appris qu'Ayubowan (le bonjour/au-revoir Cinghalais)  ne se disait pas de la même manière en Tamoul : Vanakkan. Idem pour le Istouti (merci) qui se dit Nandri en Tamoul.

Le Swami Rock est un promontoire rocheux situé à l'extrémité nord-est de la ville ; il abrite le temple hindouiste Konesvaram, dédié à Shiva, qui surplombe la mer. Ce lieu de pèlerinage Tamoul est superbe et très vivant.



Sur place, des arbres à souhaits permettent à chacun de faire un voeu. Il suffit d'écrire ce dernier sur un morceau de papier, de l'enfermer dans une petite cage en bois puis de l'accrocher à l'une des branches... Les Sri Lankais ont plaisir à se faire photographier devant.


Aujourd'hui les forces armées sri lankaises contrôlent le fort Fredericks. C'est un passage obligé pour le Swami Rock et le temple boudhiste de Gokana dont le grand bouddha domine la ville.


Les arbres banyans sont immenses par ici ; ils sont, paraît-il, parmi les plus imposants du pays.


L'influence britannique est toujours perceptible ; ces boîtes aux lettres en témoignent... De plus, nous ne l'avons pas précisé auparavant mais la conduite ici est à gauche.


Le temple de Kali est si coloré qu'on se croirait en Inde. 



Ici, il suffit de fracasser une noix de coco sur un caillou situé dans une cage en fer pour voir son vœu exaucé. Nous, on n'a pas essayé, de peur de ne pas réussir à casser la noix !


En rejoignant la plage de pêcheurs de Manayaweli située au sud du fort Fredericks, on traverse les blanchisseries de Trincomalee. Ici ce sont les hommes qui lavent, battent, essorent et étendent le linge !




La plage d'Uppuveli est une grande plage de sable blanc et s'étend sur des kilomètres. La zone est assez sauvage et peu touristique. 

Nous faisons de charmantes rencontres chaque jour...




A quelques kilomètres au nord d'Uppuveli (c'est la même plage qui continue) Nilaveli est une autre superbe plage de sable doré, bordée de cocotiers. C'est de là que nous partons pour une excursion sur Pigeon Island, à dix minutes de la plage en bateau. La traversée n'est pas donnée (nous marchandons dur pour finalement parvenir à 20000 roupies pour notre groupe de 9 soit un peu moins de 150 euros) car il faut s'acquitter d'un droit d'entrée dans le parc national. 



L'île est splendide avec sa plage de coraux blancs et son eau transparente et lors de notre escapade en PMT, nous apercevons quelques requins pointe noire de plus d'un mètre de long, une tortue, des poissons et des coraux très colorés.






L'île a aussi fait l'objet d'une plongée en bouteille pour Olivia, Lucas, Nathalie et Fred.









Notre premier séjour balnéaire au Sri Lanka s'achève. Trinco, comme on la surnomme, aura été une étape agréable et reposante.
Demain, nous faisons route vers le centre de l'île. Nous logerons autour de Sigiriya.
Ayubowan ! Vanakkan !


2 commentaires:

  1. Ayubowan .Vous auriez du essayer de casser une noix simple . Ce n'est pas une bonne idée de laisser faire la lessive aux hommes . Belle plongée attention aux requins(quina)
    Bises a vous tous . Papa Maman
    Pour ce soir :Suba ratriak

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