Lundi 3 août, un taxi est venu nous chercher à l'hôtel pour nous ramener à l'intérieur de l'île, à Sigiriya.
Nous logeons au Eden Garden Hotel à Inamaluwa (carrefour entre les routes de Sigirya et Dambulla) qui est tout simplement magnifique.
La baignade est indispensable dès notre arrivée car il fait très chaud !
A 14h, une Jeep vient nous chercher pour un safari dans le parc de Minneriya, situé au cœur du triangle culturel.
Contrairement à la Tanzanie où nous avions l'impression d'être seuls au monde, ici les jeeps se suivent à la queue leu-leu dès l'entrée du parc.
Heureusement, dès que nous atteignons les berges du lac, nous prenons des chemins différents et sillonnons le parc durant plus de 3h30 jusqu'au coucher du soleil.
La végétation d'abord très sèche à l'entrée du parc se transforme en forêt de bambous puis en berges herbeuses d'un vert éclatant.
Le parc de Minneriya est essentiellement peuplé d'éléphants, mais nous y croisons aussi des buffles d'Asie, des daims, des singes et des oiseaux. Ces moments sont magnifiques et mémorables et parfois, nous avons l'impression de nous replonger 4 ans en arrière pour revivre notre safari en Tanzanie. Nous avons tous une pensée émue pour Eddy qui aurait aimé être présent avec nous.
Les mamans sont très protectrices avec leurs bébés et nous assistons même à une charge contre l'une des véhicules. Plus de peur que de mal pour les passagers : seulement de la tôle froissée.
Mardi 4 août nous faisons un réveil échelonné, prenons ensemble un bon petit déjeuner puis décidons de nous rendre à Habarana, le village voisin, pour une petite balade à dos d'éléphant.
Nos tuk tuk nous mènent ensuite au rocher de Pidurangala situé à 1 kilomètre au nord de Sigiriya.
Après 45 minutes d'ascension, rude !, nous passons devant un vieux temple au centre duquel trône un magnifique bouddha couché.
Après avoir véritablement "escaladé" les derniers mètres, nous arrivons au sommet d'où nous avons une vue gratifiante sur la face sud du rocher de Sigiriya.
Nous ne déjeunons qu'à 15 heures, au grand désespoir des enfants, car il nous faut rejoindre le site du Rocher du lion à pied.
Sigiriya ou Rocher du lion, est l'ancienne capitale royale du Sri Lanka. Le site est classé au patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco et il faut s'acquitter d'un droit d'entrée de 3900 roupies, soit 30$ par personne.
Le site est magnifique : c'est un imposant rocher de 370 mètres de haut planté au milieu d'une plaine verdoyante et entouré de douves qui autrefois étaient pleines d'alligators.
La montée jusqu'en haut du rocher n'est pas difficile surtout qu'on ne monte pas tous les escaliers d'une seule traite. La visite commence par les jardins royaux composés de jardins d'eau, de jardins de pierres et de jardins en terrasses avant d'arriver aux premiers escaliers.
A mi-hauteur du rocher, un escalier moderne en colimaçon relie l'accès principal à une longue galerie aménagée dans la paroi rocheuse.
De belles peintures de femmes se trouvent dans la cavité ; elles sont très bien conservés car elles sont à l'abri du soleil et qu'il fait relativement frais dans les cavités. Ce sont les portraits des concubines du roi Kassyapa.
Nous continuons la montée pour arriver aux pattes du lion, une large plateforme qui a donné son nom au rocher. Le gigantesque lion, érigé au Vème siècle a disparu ; seules subsistent les premières marches et les pattes.
Le passage pour parvenir au sommet est plus difficile et certaines personnes que nous croisons ont le vertige !
Durant la montée, nous observons d'énormes nids de frelons sur la paroi. Ils sont, paraît-il, régulièrement cassés, mais reviennent toujours au même endroit. Des abris en moustiquaire existent sur le site, car parfois les frelons passent à l'attaque !
Le sommet du rocher couvre 1,6 hectares. Il ne reste que quelques fondations de ce qui devait être au 5ème siècle un palais de toute beauté. A l'origine de cette forteresse-palais, une tragédie humaine : le roi Kassyapa, avide de pouvoir, emmura vivant son père, exila son frère et vint se réfugier en haut de ce monolithe rouge aux parois abruptes. Le frère déchu réussit finalement à reconquérir le trône en assiégeant le rocher, obligeant le roi à se rendre.
La vue est époustouflante, surtout en fin de journée avec un soleil rasant.
Nous rencontrons des moines, venant visiter comme nous cet ancien lieu sacré.
Comme toujours, des singes joueurs et farceurs nous accompagnent.
Mercredi 5 août nous changeons de mode de déplacement et décidons de tester le bus local pour nous rendre à Polonnaruwa, une ancienne cité du 11ème siècle. Fidèles à leur réputation, les chauffeurs ici roulent comme des fous...
Le bus est bondé à l'aller comme au retour nous obligeant même à rester sur le marche-pied. Mais quelle aventure !
Les Sri Lankais nous indiquent sans problème quel bus prendre et à quel arrêt descendre.
Polonnaruwa fait partie des attractions du "triangle culturel" et est un site (encore un !) classé au patrimoine mondial de l'Unesco. Elle fut la capitale de l'Inde du Sud à la fin du 10ème siècle.
Elle est surtout connue pour le Gal Vihara et ses 4 statues de Bouddha sculptées dans le granit.
Le site s'étendant sur 122 hectares, quasiment plats, nous décidons de le visiter à vélo, comme nous l'avons fait à Annuradhapura.
Cette fois-ci, Paulette et les petits cousins trouvant des vélos à leurs tailles nous accompagnent.
A peine loués, nous enfourchons nos vélos et nous rendons au nord du site puis visitons du nord au sud en nous arrêtant à chaque temple (ou presque !)
En route, Mamie nous fait une cascade sans trop de gravité, mais Fred sort sa trousse de secouriste et l'enrubanne avec talent.
Message spécial pour Pépé et Mémé : Ne vous y fiez pas, Mamie est prête pour la rando de septembre !!!
Heureusement que nous portons des tongs car nous devons nous déchausser à l'entrée de chaque temple sans oublier de nous couvrir genoux et épaules avec un sarong.
Kiri Vihara est un dagoba dont le nom signifie "blanc laiteux" ; inutile de vous expliquer pourquoi...
C'est le dagoba le mieux préservé de Polonnaruwa, retrouvé en l'état lorsqu'il fut retrouvé dans la jungle, 700 ans après son abandon.
Lanka Tilaka est le temple qui nous a fait lâché un "waouh !" avec ses murs de 17 mètres de haut et son gigantesque bouddha debout aujourd'hui décapité.
Les bas reliefs sont encore très bien conservés.
Même si l'activité religieuse n'existe plus à Polonnaruwa, contrairement à Anuradhapura, nous avons rencontré quelques moines bouddhistes bien sympathiques.
Concernant le bouddhisme, voici le drapeau que l'on rencontre au bord des routes ou à proximité des temples encore en activité.
Rankot Vihara est un énorme dagoba de 54 mètres de haut, le plus grand de Polonnaruwa et le 4ème de l'île.
Le quadrilatère (ou la terrasse de la relique de la dent) est un ensemble compact de plusieurs monuments.
La salle du conseil de Parakrama Bahu contient des sculptures identiques à celles que nous avons rencontrées l'année dernière à Borobudur à Java en Indonésie (les lions en haut de l'escalier).
Notre visite s'achève en début d'après-midi par la visite du Palais Royal qui constituait un édifice somptueux de 50 pièces réparties sur 7 étages et de murs extérieurs de 3 mètres d'épaisseur.
Au moment où nous rédigeons ces quelques notes, nous sommes allongés au bord de la piscine de l'hôtel.
Demain, jeudi 6 août, nous reprenons la route pour Kandy, à 90 kilomètres plus au sud.
Ayubowan !
coucou
RépondreSupprimerTres belles images avec les éléphants ,.pour Paulette donnez lui un vélo a 4 roues c'est plus stable
Bon continuation a Kandy (au pays de Kandy ou les gens sont gentils)
Bises
Papa -Maman
Tout va bien RAS
Nous passerons le message à Paulette et penserons à lui louer un tuk-tuk le jour où on fera du scooter ! Bisous
SupprimerCoucou les amis,
RépondreSupprimerNous avons eu accès ponctuellement à internet et avons jeté un rapide coup d'oeil à votre blog. Nous avons déjà bien apprécié les photos très nombreuses, mais nous lirons le texte plus attentivement ultérieurement : c'est très complet !
Vous avez l'air de vous régaler et c'est très varié...ça donne envie d'y aller !!!
Continuez à bien en profiter.
Grosses bises de Jean et Janine.
Nous vous remercions bien fort. C'est vrai que nous nous régalons : ici, tout est si simple !
SupprimerBisous de tous les quatre.