Sumatra est la 4ème plus grande île du monde. Elle est bordée par l'Océan Indien à l'Ouest et par la Malaisie à l'Est, dont elle est séparée par le détroit de Malacca.
Depuis Kuala Lumpur, une petite heure de vol permet de rallier l'île. Nous partons lundi 17 juillet à 7h35 de KL et arrivons à Medan à... 7h35 grâce au décalage horaire !
L'île est divisée entre plusieurs provinces. Nous avons prévu de visiter seulement celle d'Aceh dans le Nord car la région est réputée pour sa jungle qui abrite les derniers orang-outang ainsi que pour ses volcans toujours en activité.
Notre première étape à Sumatra : Tangkahan.
De Medan, il nous faut 4h30 pour rejoindre
ce minuscule village en voiture situé à seulement 130 km. Les enfants en profitent pour récupérer du décalage horaire.
Sur les 50 derniers kilomètres nous observons des champs de palmiers à huile à perte de vue et le ballet incessant des camions chargés de 3 à 20 tonnes de noix qui défoncent la route.
Sur les 50 derniers kilomètres nous observons des champs de palmiers à huile à perte de vue et le ballet incessant des camions chargés de 3 à 20 tonnes de noix qui défoncent la route.
En 1994, alors que Sumatra subissait
une déforestation massive en faveur de ces plantations de palmiers et
d’autres activités illégales (braconnage, revente du bois) des habitants
écologistes ont décidé de sauver leur patrimoine naturel.
Ils sont donc partis à dos d'éléphants
dans la forêt débusquer les braconniers et
les bûcherons illégaux et ont peu à peu poussé le gouvernement à
déclarer la zone du Gunung Leuser protégée.
Venir à Tangkahan, c’est donc un geste
éco-citoyen et un bon moyen de s’opposer à l’envahissante déforestation.
Une fois arrivés, nous sommes sous le charme : une poignée de cabanons en bois s'organisent autour d'une jolie rivière en faisant face à la jungle.
Nous logeons au Mega Inn situé de l'autre côté de la rivière. Pour y accéder il faut utiliser un pont suspendu. Le passage est limité à 6 "Orang" (soit 6 personnes) car cela bouge...
Les bungalows sont noyés dans la nature et nous recevons la visite de quelques animaux.
A Tangkahan nous avons passé notre temps à randonner, à marcher dans l'eau pour rejoindre des cascades ou des sources d'eau chaude.
Nous logeons au Mega Inn situé de l'autre côté de la rivière. Pour y accéder il faut utiliser un pont suspendu. Le passage est limité à 6 "Orang" (soit 6 personnes) car cela bouge...
A Tangkahan nous avons passé notre temps à randonner, à marcher dans l'eau pour rejoindre des cascades ou des sources d'eau chaude.
L'eau sort de la roche à plus de 40˚ et se jette dans la rivière.
Nous prenons également le temps de nous prélasser dans des endroits très sympathiques...
Les fermes aux éléphants sont légions sur le continent sud-asiatique et sont parfois davantage de tristes zoos que de véritables sanctuaires. C'est un peu ce que nous avions ressenti lors de notre visite au Maesa Elephant Camp à Chiang-Mai en Thaïlande lors de notre séjour en février 2012 (voir l'article ici). Cette année, nous avons choisi Sumatra pour rencontrer de nouveau ces pachydermes car nous étions sûrs d'y trouver un cadre sauvage et authentique avec très peu de touristes. Et sur ces points, Tangkahan ne nous a pas déçus !
Chaque matin les éléphants rejoignent la rivière avec leur cornac afin de prendre leur bain et ils en ont bien besoin ! Nous assistons au rituel ébahis par la proximité avec ces énormes animaux. Le troupeau de Tangkahan est constitué de 10 adultes (dont 1 seul mâle) et 3 bébés.
Après s'être baignés ils s'allongent et nous les rejoignons pour les frotter durant de longues minutes. C'est un moment magique en contact avec l'animal.
Les éléphants répondent aux ordres donnés oralement par leur cornac et prennent plaisir à nous arroser ou nous embrasser après le bain.
Après le nourissage nous partons tous les 4 pour une chevauchée dans la jungle. Mémorable !
En fin de journée nous traversons la jungle en 4x4 pour rejoindre notre prochaine étape : Bukit Lawang. Le trajet dure presque 2h et nous laisse exténués par les chaos incessants.
Pour pépé : imagine le chemin des églantiers en 10 fois pire ...
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